giovedì 3 aprile 2008

Libertà di stampa in Italia


La classifica
Posto occupato nella classifica
Paese
Nota

1 Finlandia 0,50
- Islanda 0,50
- Norvegia 0,50
- Paesi-Bassi 0,50
5 Canada 0,75
6 Irlanda 1,00
7 Germania 1,50
- Portogallo 1,50
- Svezia 1,50
10 Danimarca 3,00
11 Francia 3,25
12 Australia 3,50
- Belgio 3,50
14 Slovenia 4,00
15 Costa Rica 4,25
- Svizzera 4,25
17 Stati-Uniti 4,75
18 Hong-Kong 4,83
19 Grecia 5,00
20 Equador 5,50
21 Benin 6,00
- Regno-Unito 6,00
- Uruguay 6,00
24 Cile 6,50
- Ungheria 6,50
26 Sud Africa 7,50
- Austria 7,50
- Giappone 7,50
29 Spagna 7,75
- Polonia 7,75
31 Namibia 8,00
32 Paraguay 8,50
33 Croazia 8,75
- Salvador 8,75
35 Taïwan 9,00
36 Mauritius 9,50
- Perù 9,50
38 Bulgaria 9,75
39 Corea del Sud 10,50
40 Italia 11,00
41 Repubblica ceca 11,25
42 Argentina 12,00
43 Bosnia-Herzegovina 12,50
- Mali 12,50
45 Romania 13,25
46 Capo-Verde 13,75
47 Senegal 14,00
48 Bolivia 14,50
49 Nigeria 15,50
- Panama 15,50
51 Sri Lanka 15,75
52 Uganda 17,00
53 Niger 18,50
54 Brasile 18,75
55 Costa d’Avorio 19,00
56 Libano 19,67
57 Indonesia 20,00
58 Comorres 20,50
- Gabon 20,50
60 Repubblica federale di Yugoslavia 20,75
- Seychelles 20,75
62 Tanzania 21,25
63 Repubblica centrafricana 21,50
64 Gambia 22,50
65 Madagascar 22,75
- Tailandia 22,75
67 Bahreïn 23,00
- Ghana 23,00
69 Congo 23,17
70 Mozambico 23,50
71 Cambogia 24,25
72 Burundi 24,50
- Mongolia 24,50
- Sierra Leone 24,50
75 Kenya 24,75
- Messico 24,75
77 Venezuela 25,00
78 Kowait 25,50
79 Guinea 26,00
80 India 26,50
81 Zambia 26,75
82 Autorità palestinese 27,00
83 Guatemala 27,25
84 Malawi 27,67
85 Burkina Faso 27,75
86 Tadjikistan 28,25
87 Chad 28,75
88 Camerun 28,83
89 Marocco 29,00
- Filippine 29,00
- Swaziland 29,00
92 Israele 30,00
93 Angola 30,17
94 Ghinea-Bissau 30,25
95 Algeria 31,00
96 Djibouti 31,25
97 Togo 31,50
98 Kirghizistan 31,75
99 Giordania 33,50
- Turchia 33,50
101 Azerbaïdjan 34,50
- Egitto 34,50
103 Yemen 34,75
104 Afghanistan 35,50
105 Sudan 36,00
106 Haïti 36,50
107 Etiopia 37,50
- Rwanda 37,50
109 Liberia 37,75
110 Malaisia 37,83
111 Brunéi 38,00
112 Ukraina 40,00
113 Repubblica democratica del Congo 40,75
114 Colombia 40,83
115 Mauritania 41,33
116 Kazakhstan 42,00
117 Guinea equatoriale 42,75
118 Bangladesh 43,75
119 Pakistan 44,67
120 Uzbekistan 45,00
121 Russia 48,00
122 Iran 48,25
- Zimbabwe 48,25
124 Bielorussia 52,17
125 Arabia Saudita 62,50
126 Siria 62,83
127 Nepal 63,00
128 Tunisia 67,75
129 Libia 72,50
130 Irak 79,00
131 Viet-nam 81,25
132 Eritrea 83,67
133 Laos 89,00
134 Cuba 90,25
135 Bhutan 90,75
136 Turkmenistan 91,50
137 Birmania 96,83
138 Cina 97,00
139 Corea del Nord 97,50

Dal rapporto di Reporter sans frontière

ITALIE
Le 17 avril 2007, la Chambre des députés a adopté
un projet de loi réglementant la publication par la
presse des écoutes administratives. Présenté par le
ministre de la Justice, Clemente Mastella, ce texte
prévoit notamment l’obligation de détruire tous les
enregistrements cinq ans après la décision d’un
juge dans une affaire donnée, et l’interdiction de
publier ou de diffuser un enregistrement relatif à
un dossier si l’enquête est terminée. Ces limites à
la liberté de publication s’accompagnent de lourdes
sanctions prévues à l’encontre des médias en cas
de non-respect. Les peines applicables comprennent
une amende dont le montant peut atteindre
100 000 euros, mais également des jours de détention.
En réaction à cette menace – le projet doit
encore être approuvé par les sénateurs –, le
Syndicat national des journalistes italiens (FNSI) a
décrété une journée de grève, le 30 juin. Le président
de l’Ordre des journalistes, Lorenzo del Boca,
a déclaré que “la menace de prison pour les journalistes,
punis tout simplement pour avoir exercé
leur métier, nous ferait retourner en arrière d’une
dizaine d’années.” La publication dans les journaux
de pages entières de retranscriptions de conversations
téléphoniques enregistrées par la justice est
couramment utilisée en Italie pour mettre en cause
des personnalités.
DANS LA LIGNE DE MIRE DU CRIME ORGANISÉ
Le 2 septembre, à Palerme (Sicile), le journaliste
Lirio Abbate, 38 ans, connu pour son travail sur le
crime organisé, a été victime d’une tentative d’assassinat.
Deux hommes ont été repérés alors
qu’ils sabotaient le véhicule du collaborateur de
l’agence de presse Ansa et du quotidien La Stampa.
Les policiers affectés à sa protection ont surpris
en pleine nuit les deux inconnus alors que ceux-ci
parachevaient la préparation d’un engin explosif
artisanal. Cet attentat est survenu quelques jours
seulement après le retour à Palerme de Lirio
Abbate et au terme de plusieurs mois de menaces
consécutives à la publication de son livre : “I
Complici” (Les complices). Il traitait des soutiens
dont le parrain Bernardo Provenzano a bénéficié
dans la classe politique italienne.
Lirio Abbate a été placé sous escorte policière permanente,
ce dont aucun journaliste palermitain
n’avait pu bénéficier jusqu’ici. Il se déplace dans une
voiture blindée et il est constamment accompagné
par deux gardes du corps. Ces mesures, nécessaires
pour préserver sa sécurité, compromettent par
ailleurs la capacité du journaliste à exercer son
métier, qui repose notamment sur des rendez-vous
avec des personnes désirant conserver l’anonymat
et demeurer inconnues des services de police.
L’écrivain-journaliste Roberto Saviano, 28 ans,
correspondant de L’Espresso et auteur du livre
“Gomorra” (contraction de Gomorrhe et
Camorra) connaît une situation similaire. Il vit à
Naples, sous protection policière depuis octobre
2006, en raison des menaces qu’il reçoit depuis
la parution de son enquête sur la mafia napolitaine.
LE SECRET DES SOURCES MENACÉ
C’est à Naples également, le 13 décembre, que la
police a perquisitionné le domicile de Giuseppe
d’Avanzo, du quotidien La Repubblica. Celui-ci avait,
la veille, annoncé l’ouverture d’une enquête pour
corruption concernant Silvio Berlusconi, information
confirmée depuis par le parquet de la ville.
Dans son article “Televisione e mercato dei senatori”,
le journaliste s’appuyait sur des extraits
d’écoutes téléphoniques indiquant que l’ancien
président du Conseil (2001-2006) aurait proposé à
un sénateur de centre-gauche, Nino Randazzo, de
l’aider à renverser le gouvernement de Romano
Prodi en échange d’un poste de vice-ministre.

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